Laure Fonta
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Laure Fonta, connue aussi comme Laure Fonti[1],[2], née Laure-Françoise Poinet le à Paris et morte à Lagny-sur-Marne[3] est une danseuse et historienne de la danse française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Danseuse dans le corps de ballet de l'Opéra de Paris[4], puis coryphée dès 1860, elle se perfectionne avec Lucien Petipa. Elle joue le rôle de Fenella dans La Muette de Portici[2],[5]. Avec Angelina Fioretti et Eugénie Fiocre, elle crée les divertissements[6] classiques du répertoire de l'Opéra[7]. Elle quitte l'Opéra en 1881.
Elle s'intéresse très tôt à l'histoire de la danse et aux danses historiques, plus particulièrement à l'Orchésographie de Thoinot Arbeau :
- « Figurez-vous que cette danseuse, avec laquelle j'ai eu l'occasion d'avoir au foyer la plus intéressante des conversations, est une personne tout à fait surprenante : en dehors des moments où elle danse, elle est pour ainsi dire une sorte d'archéologue de la chorégraphie. En ce moment, elle fait ses délices de l'Orchésographie de Thoinot Arbeau, un traité de danse de cour et de bals écrit à la Renaissance. Est-ce original[8] ! ».
C'est en 1888 qu'elle fait paraître la première réédition de l'Orchésographie, à Paris, chez Vieweg.
Elle meurt à Lagny-sur-Marne en 1915 et est enterrée au cimetière de Conches-sur-Gondoire.
Représentations à l'Opéra de Paris
[modifier | modifier le code]- 1863 : La Muette de Portici, opéra de Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne, Fenella[5],[9].
- 1863 : Giselle, reprise à l'opéra[10],[11].
- 1864 : Roland à Roncevaux, opéra d'Auguste Mermet, ballet réglé et dansé par Laure Fonta, Angélina Fioretti et Blanche Montaubry[12].
- 1865 : Le Roi d'Yvetot, ballet chorégraphié par Lucien Petipa, première à l'Opéra de Paris, Rosette[13].
- 1868 : Les Abeilles, ballet de La Juive de Fromental Halévy, avec Eugénie Fiocre[14].
- 1869 : Faust de Gounod, ballet chorégraphié par Henri Justamant et dansé par Angelina Fioretti, Laure Fonta et Eugénie Fiocre, 3 mars[7].
- 1872 : Ballet du 3e acte de Robert le diable, avec Blanche Montaubry[15].
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Laure Fonta, Les Danses de nos pères. Reconstitution des anciennes danses des XVIIe et XVIIIe siècles avec gravures théorie, musique réglées pour amateurs à l'usage des salons, Paris, Choudens, (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier artistique », sur Gallica, (consulté le )
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Lagny-sur-Marne, n° 75, vue 126/422.
- « Mariquita, Louise Stichel et Laure Fonta – Trois femmes chorégraphes oubliées du XIXe siècle », sur Danses avec la plume - L'actualité de la danse (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Intermèdes dansés
- « Les nouvelles " Divas " du ballet de " Faust " à l'Opéra », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Lettre de Charles de Vaudreuil à son père datée du (lire en ligne).
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- pour les débuts de Marfa Muravieva (ru)
- Geoffrey Ashton, Giselle, Woodbury, N.Y., Barron's, (ISBN 978-0-8120-5673-0, lire en ligne), p. 42
- « Le Courrier artistique », sur Gallica, (consulté le )
- « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
- « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
- « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Une biographie
- Laure Fonta dans le rôle de Myrtha du ballet Giselle (1862)